Louer son bien sur une courte durée signifie le mettre en location de manière saisonnière, à des personnes de passage (principalement des vacanciers). S’il s’agit de votre résidence principale, vous ne devez pas dépasser le quota de 120 jours par an de mise en location.
L’avantage principal de louer sur une courte durée repose sur un meilleur rendement. En effet, dans le cas de location de courte durée ou saisonnière, vous fixez librement le prix. Ainsi, pour un même bien, vous pouvez solliciter un loyer plus élevé à un locataire de passage (à la nuit ou à la semaine par exemple) qu’à un locataire de longue durée.Par ailleurs, ce type de mise en location peut se révéler judicieuse si vous souhaitez pouvoir récupérer ponctuellement le logement au cours de l’année, afin de profiter d’une résidence secondaire quelques semaines par an.
Proposer un logement en location courte durée s’accompagne de coûts à prendre en compte :
La location courte durée vous expose par ailleurs à un risque de vacance locative plus élevé que dans le cas d’une location longue durée. Cette vacance dépend notamment du niveau d’attractivité touristique du bien que vous proposez.Location saisonnière : des pratiques localement encadréesAvant de mettre un bien en location saisonnière, renseignez-vous sur la législation propre à la commune où se situe votre logement. En effet, de plus en plus de municipalités encadrent cette modalité de location afin de faire face à la diminution de l’offre locative longue durée.Aussi, il est préférable de vous rapprocher de votre mairie afin d’être renseigné sur la réglementation applicable en la matière.
Les revenus issus de la location saisonnière bénéficient du même régime que la location de tout logement meublé.Ces revenus sont soumis à l’impôt sur le revenu et leurs modalités d’imposition dépendent du montant de vos recettes annuelles :
Enfin, vous devrez vous acquitter de la taxe foncière, la taxe d’habitation et la taxe sur les des ordures ménagères.En savoir plus sur la déclaration des revenus de la location meublée
La location longue durée est destinée à abriter des locataires qui s’installent dans votre logement pour en faire leur résidence principale. Un bail d’habitation est conclu pour trois ans pour un logement vide, et pour un an s’il s’agit d’un logement meublé.Notez par ailleurs que dans certaines communes dites en zone tendue, les loyers sont encadrés.En savoir plus sur l’encadrement des loyers
La location longue durée vous offre une source de revenus pérenne et vous permet d’avoir une bonne visibilité sur vos revenus locatifs à venir. Aussi, afin de mesurer le rendement de la location longue durée, n’oubliez pas de prendre en compte l’ensemble des charges que vous allez pouvoir partager avec votre locataire, qui fait de votre bien sa résidence principale.La longévité de la durée d’occupation de votre logement vous permet aussi de limiter les coûts engendrés par la recherche d’un locataire (frais d’agence, rédaction du bail, etc.). De plus, en proposant votre bien en location longue durée, vous n’aurez plus qu’à vous acquitter de la taxe foncière. La taxe d’habitation et la taxe sur les ordures ménagères sont à la charge de votre locataire.
Contrairement à la location saisonnière, qui permet de récupérer aisément son logement pour y habiter ou loger un proche, en location longue durée, un certain nombre de règles est à respecter pour donner congé à son locataire (délai de préavis, formalités…). En savoir plus.Par ailleurs, si vous souhaitez louer votre logement, vous vous inquiétez peut-être de devoir faire face à des loyers impayés. Pour vous prémunir contre ce type de situation, vous pouvez souscrire une garantie loyers impayés. En cas de loyer impayé, demandez conseil auprès SOS loyers impayés au numéro suivant : 0805 160 075.
Si vous louez votre bien non meublé, vous devez indiquer les revenus locatifs dans la catégorie « revenus fonciers » de votre déclaration de revenus. Il existe deux régimes d’imposition selon vos recettes locatives :
Si vous louez votre bien meublé, les modalités d’imposition dépendent du montant de vos recettes annuelles :
Enfin, que votre bien soit loué meublé ou non meublé, la taxe d’habitation et la taxe sur les ordures ménagères sont à la charge de votre locataire. Vous devez en revanche vous acquitter de la taxe foncière.
L'agence nationale pour l'information sur le logement (Anil) met à votre disposition un simulateur qui vous permet d'estimer les revenus et la fiscalité de votre investissement locatif.Grâce à cet outil, vous pouvez comparer le rendement de votre investissement selon le régime fiscal sélectionné (régime réel, micro-foncier, Denormandie, Pinel, Loc'Avantages, etc.).